mercredi 5 octobre 2011

Voyage aller partie 2, ou Asia (patience en Ewondo)


Depuis Deux jours pas de message, en lisant ce qui suit vous comprendrez pourquoi!


Nous étions donc restés à Douala, à l'hotel SAWA. Belle hôtel climatisé, avec télévision, piscine et wifi!
       La nuit sans soucis comme dans nos hôtels européens, le matin de même; douche et petit-déjeuner comme au novotel (pour ceux qui viendront me voir, pas de dépaysement le premier jour, mais pas d'impatience, le deuxième rattrape tout!).


Douala vue du ciel
     Lundi matin rendez-vous à 11h30 à la réception de l'hôtel avec le correspondant de l'agence de voyage pour qu'il m'amène à l'aéroport pour prendre le vol Douala--> Maroua partant à 13h40. Dans la navette je reçois un appel du Père Aurenche ( le médecin-chef de l'hôpital), qui m'informe qu'un groupe de cinq français seront également dans l'avion pour Maroua. En effet je les retrouve en salle d'embarquement, j'ai ainsi des compagnons de voyage.

Il y a parmi c'est cinq personnes (entre 60 et 70 ans) deux couples et une femme. Ils viennent faire un séjour de 10 jours, avec pour but principale, l'ordinnacion samedi matin d'un diacre (assistant du prêtre). Samedi ce sera donc messe!!!

       Le vol ai donc prévu à 13h40, vol de la Camair-Co, compagnie nationale camerounais. Il est prévu une escale à Yaoundé (30min de vol entre Douala et Yaoundé puis 1h10 entre Yaoundé et Maroua). A 13H40 l'équipage nous fait monter dans l'avion, à 14h00 (environ) l'avion commence son demi-tour pour rejoindre la piste, pendant ce temps l'équipage nous explique les consignes de sécurité et à 14h15 nous sommes sur la place de parking de l'avion.
 A 14h30, le pilote (digne de la prestation d'Omar dans le SAV) nous explique qu'il y a un problème technique et que si nous devons sortir de l'avion, ils nous préviendront. A 14h45, nous sommes en salle d'embarquement!


      Au final nous sommes partis vers 16h (c'est-à-dire quasiment l'heure à laquelle nous aurions dû atterrir à Maroua). Heureusement j'avais enregistré le numéro du Père Aurenche, que j'ai ainsi tenu informé de l'avancé de notre voyage.

Sur le trajet Douala --> Yaoundé, nous survolons la forêt tropicale. Elle est dense et très florissante.





L'avion était quasiment vide entre Douala et Yaoundé, il ne restait quasiment plus de places en partant de Yaoundé.

Ainsi j'ai rencontré Alexis (je ne me souviens plus de son nom de famille), jeune camerounais de 29 ans, habitant à Yaoundé et travaillant pour le gouvernement (dans l'administration???). Il se rendait à Maroua avec une délégation pour une mission de 2 jours. Nous avons bien discuté pendant tout le vol, à la fin il m'a dit qu'il me garderait au Cameroun et m'a laissé son numéro. Un garçon très gentil, mais je ne suis pas sûr d'utiliser son numéro!!!

Sur le trajet Yaoundé --> Maroua, la nuit est tombée, je n'ai donc pas pu voir la différence de paysage que l'on m'a tend décrit entre le sud et le nord du pays. A l'arrivée à Maroua (vers 19h), le ciel était rempli d'orages. Voir un orage du ciel c'est très beau.


            A Maroua à 19h, la température extérieur est de 30°C (en pleine nuit noire). Il y avait un vent à la limite de la tempête (enfin c'est comme cela que je l'ai ressenti). Pour nous accueillir à l'aéroport, sont venus le Père Aurenche, son chauffeur et le Père Kador (Père français venant de la Flèche, près du Mans (au Sud de Nantes), il est à Tokombéré depuis longtemps). Ils nous ont informé que le problème technique à Douala était en fait un avion, qui avait besoin d'atterrir à Maroua à l'heure prévu de l'arrivé du nôtre, il transportait les affaires du président (enfin le nécessaire pour l'accueillir), qui venait le lendemain à Maroua dans le cadre de la campagne présidentielle.

Nous avons récupéré tous nos bagages et avons embarqué dans les voitures (celles du chauffeur de C. Aurenche (Am Adjam) et celle du Père Kador). La route (de nuit je le rappelle), commence relativement bien: mobylettes sans lumière à 2, 3 voir 4 dessus, personnes au bord de la route sans lumière et voitures qui doublent à fond les ballons, mais la route est goudronnée alors tout va bien.
Nous prenons tout d'abord la route du Nord, puis bifurquons après 3àminutes vers un route, enfin devrais-je dire une piste. La piste est faite de terre, qui parait très rouge dans la nuit. Elle est bordé de champs de mils, dont les graines rouges pointes à l'extrémité des tiges. La piste elle est parsemée de trou d'environ 20 cm de profondeur. Le chauffeur slalom entre, heureusement nous sommes dans un 4X4.


Nous finissons par arriver à Tokombéré vers 21h. Le cuisinier de la maison d'accueil nous attend, le Père Aurenche, lui dit de me montrer ma case. J'ai en fait deux case (cf la vidéo).


Je dine en tête à tête avec le Père Christian, qui m'explique le programme du lendemain.

Je vous laisse  le découvrir dans le message qui suit.

2 commentaires:

  1. Ha bah oui tu es réellement en Afrique ! :p

    Le trajet en voiture de nuit doit être très dépaysant.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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