jeudi 20 octobre 2011

Un dimanche à la montagne.

                  Comme je vous ai dit précédemment, dimanche dernier Etienne m'a proposé d'aller à la montagne. Je ne savais pas exactement laquelle et après discussion nous avons décidé d'aller à Géréfawa, dans la montagne d'Etienne et Luc. Lorsque j'en ai discuté avec le Père Bernard la veille, il m'a bien fait comprendre que l'ascension était bien grande et difficile, mais n'ayant pas peur de grand chose, je ne me suis pas formalisée de ces paroles. 


Le Père Bernard, nous ayant proposé de nous accompagner au pied du piemont, nous voici parti pour une longue excursion que je ne soupçonnais pas.

Le plus dur fut la première montée, une montée rocailleuse et rude, pour mes jambes et pieds de parisienne se fut un petit supplice. Mais dès que l'on veut bien lever le regard du sol, on voit la beauté de l'Afrique, dans ce petit matin arrosé de brume.




Pendant cette première montée, je soufflai et devrai être rouge écarlate, pendant qu'Etiene devant moi n’émettait pas une perle de sueur. Il a même gentillement proposé que nous fassions une pause afin que je puisse me reposer.

Voici une illustration des cette fameuse montée :

 Certes les amateurs de montagne trouverons que c'est dérisoire, mais je suis une quasi novice en la matière.

Une fois montée, le chemin est très étroit mais plus facile, car nous arrivons sur le plateau. Par la suite se fut une balade d'environ deux heures, au cours de laquelle Etienne m'a fait un cours de botanique que je vous détaillerai dans l'article sur la flore. Ceux qui viendront me rendre visite, je vous emmènerais dans cette montagne, c'est splendide.

Ainsi nous nous sommes baladés, parmi les herbes hautes:


Comme vous pouvez le voir j'ai perdu l'ensemble de l'eau de mon corps pendant cette excursion, alors que pas une perle de sueur ne perlait sur le front d'Etienne.

Encore quelques images de notre excursion :





Et oui en plein milieu du plateau un grand barrage, qui permet étang artificiel, dans lequel Etienne, Luc et leurs amis ont appris à nager.

Autre découverte dans la montagne un puits traditionnel :



Du mil partout nous entoure, comme je l'ai déjà dit la récolte se fera bientôt.

Le mil déjà coupé qui sèche, à proximité la gombo, qui sec sera conserver pour le reste de l'année (plus sur le gombo dans l'article « flore »).




 Des nids d'oiseaux
Et des villages


Après avoir vu toutes ces choses, nous sommes arrivés à notre destination final:Géréfawa. Ce dont je ne m'étais pas rendu compte c'est que nous allions à la case de la paroisse, dans laquelle Luc et Etienne ont passé beaucoup de temps avec d'anciens coopérants. A Géréfawa, vit également la famille de Luc et Etienne, ainsi j'ai été chez eux, rencontrer leur mère et leur famille en général.
J'ai pu manger la fameuse boule de mil avec la sauce d'arachide. Mais comme je reste moi-même ici comme en France, la batterie de mon appareil photo était déchargée, donc les images suivrons avec lors d'une autre excursion, où quand je remangerais la boule de mil.

Le retour fut plus simple, mais descendre est parfois plus difficile que monter. Nous étions dans un chemin sur lequel il y a des singes parfois, pour ce premier passage je n'ai pas eu la chance de les voir. La prochaine fois, avec mon appareil photo rempli.

Un dimanche bien rempli, sans trop de fatigue pour autant.
Le week-end prochain c'est la colline Baba Simon qui est au programme, moins haute et au centre de Tokombéré (avec un appareil photo plein de batterie cette fois).
  

3 commentaires:

  1. Merci pour cet article. (ok, je le ferai à chaque fois ; mais là je pars sans le net pour 2 jours...)

    Les montagnes sont différentes de chez nous ! De là vient une question : il fait combien en température en haut ?

    Nous avons l'habitude de la neige éternelle et j'ai plaisir à voir des puits en "hautes altitudes" chez toi.

    Certes, ça se rajoute à ton article précédent, mais ça m'intéresse de savoir combien il fait à cette hauteur.

    P.S : vivement les photos et merci de tenir ton blog à jour. (en tout cas pour moi, parisien très/trop actif)

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  2. P.S (bis) :

    Merci pour les photos ; je viens de les voir en grand format et ça me donne de venir. (vivement 2012 pour que je te revois et le Cameroun qui sera ton quotidien)

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