samedi 3 novembre 2012

La bananerais



             A l'occasion d'un voyage dans le sud, j'ai eu l'opportunité de visiter une usine de bananes.

Voici un article qui vous fera peut-être voir autrement la banane que vous achetez dans votre grand-surface !


          Avant toute chose, cette usine que nous allons voir est tenue par des français, je le précise, car les personnes qui m'ont accueillies dans le sud, me l'ont répété plusieurs fois. Cela signifie que tous les profits ne sont pas réinvestis localement, mais vont dans la poches des gros industriels occidentaux. En contre partie c'est aussi une source d'emplois locale.

La bananerais s'étant que sur des kilomètres d'une ville à l'autre. Pour un ouvrier donné environ 60 plans de banane lui sont alloués, qu'il doit entretenir chaque jour (insecticide, engrais, récolte). Des régimes de banane sont récoltés du lundi au vendredi chaque jour de l'année. De gros camions remplis de bananes sortent de la plantation plusieurs fois par jour pour les acheminer à l'usine de conditionnement. 


         Les bananes ne sont pas récoltées mûres, car il faut compter le temps d'acheminement en France, elles doivent arriver non mûres dans nos rayons de supermarché.

          Chaque régime récolté est mi sur une chaîne où il est lavé et pesé.

 

Après cette première étape, les bananes sont détachés du régime, pour aller dans un bac de décontamination où grâce à un système d'évacuation des eaux, le courant du bac va les amener au bout de celui-ci où elles seront triées. 


Toutes bananes ayant la moindre cicatrice, la moindre trace est éliminer dans une gouttière et sera commercialisée sur le marché local.


 A l'issu de se trie les bananes sont entreposées sur des paniers en plastique où elles vont passées par la phase « antifongique » c'est-à-dire pour éliminer les moisissures qui pourraient se développer pendant le transport vers Marseille. 


Ensuite elles sont mises en carton, qui sont pesés une dernière fois avant d'être ranger sur des palettes et attendre les camions qui vont les transporter jusqu'au port de Douala et de là le bateau jusqu'au port de Marseille avant d'atteindre les rayons fruits et légumes de nos supermarchés.








La plage à Tokombéré





      Après deux mois d'absence s'est reparti pour une nouvelle saison de sage-femme à Tok.

       Dans cette article comme son nom l'indique je vais vous parler d'une chose rare à Tokombéré : les partie de baignades.

      J'ai eu la chance à la fin de la saison des pluies, c'est-à-dire au début du mois de  septembre de pouvoir me baigner à deux reprises, dans deux endroits différents.

        A cette période de l'année les principales pluies sont passées et les rivières qui se sont formées dans les montagnes se déversent dans les mayos, qui sont habituellement à secs. Les principaux mayos vont coulés jusqu'à la mi-octobre où ils resteront secs en attendant les prochaines pluies à la fin du mois du Juin.

        La première séance de baignade je me suis battue pour l'avoir. Nous avions décidé avec un ami d'aller nous balader pour faire un peu de sport. Il voulait me montrer les mayos, mais c'était sans compter sur mon amour de l'eau. C'est ainsi que le sport nous l'avons fait en longeant ce mayo, les pieds dans l'eau.


                 Nous avions au maximum de l'eau jusqu'aux mollets, sauf que nous tombions sur un banc de sable mouvant, alors notre jambe pouvait s'enfoncer jusqu'à mi-cuisse. Au cours de notre traversée, nous avons rencontré les enfants qui se baignent, ceux qui jouent au foot. Les mamans qui se lavent, celles qui font la lessive. 


 


Au détour d'un tournant, nous sommes tombés sur une bande d'enfants de 2 ans à 9 ans environ, qui se baignaient tranquillement, pendant que leur maman faisait la lessive ; à ma vue ils se sont enfuis en courant et en criant « Mamie wata, mamie wata !!! ». La mamie wata est une esprit de l'eau souvent méchante, « mamie : sobirquet pour une femme et wata=water, l'eau en anglais. Mon ami, la maman et moi avons bien ri et les petits enfants bien pleurer de voir leur première blanche, sortir des eaux.


            La deuxième séance de baignades, nous y sommes parties à quatre, dans un endroit réputé (dans notre entourage) pour être bien approvisionné en eau et être agrémenté de petites rapides. Pour y accéder nous avons fait un marche d'environ ¾ d'heure, bien récompensé par une bonne partie de rigolade entre amis. Je vous laisse apprécier les images.

  

mardi 14 août 2012

Mon anniversaire

              Ce début du mois d’Août a été rythmé, comme chaque année dans ma vie, par mon anniversaire.

       Cette année, je soufflais mes 26 bougies à l’heure camerounaise. Pour l’occasion j’ai convié quelques amis et l’équipe de la maternité autour d’un repas. Les choses allant très vite dans ces cas là, nous étions rapidement 20 de prévu, comme nous sommes au Cameroun il faut aussi prévoir pour les invités non prévus.
Ainsi avec mes amis fidèles, nous nous sommes préparés à recevoir tout ce beau monde. 

         Au menu : sauce au zoum, bolognaise maison, frites de bananes plantain et spaguetti. Le dessert était des gâteaux, des improvisations des internes en stage à l’hôpital, qui furent très réussis.
Le tout biensûr arrosé de jus et de bières selon les goûts de chacun.
Le temps fut clément avec nous et se fut un des rares soirs où il ne plut pas, ainsi nous avons pu manger dehors, comme vous le voyez sur les photos.
Ce fut une soirée très réussie.


Ps : merci à ceux à tout ceux qui ont pensé à moi ce jour là.

Le buffet


 L'ouverture des cadeaux:


 Déjà mes cadeaux piqués par mes copines:


vendredi 27 juillet 2012

A la piscine de Tokombéré


 Je vous l'avais promis, les voici, les photos des mayo pleins d'eau.

Les mayo sont pleins seulement au moment des pluies ou juste après. Il faut attendre quelques heures pour que les mayo se vident. Ce qui est plutôt pratique, car sinon nous resterions en autarcie dans Tokombéré, sans possibilité de ravitaillement.

Un mardi il a plu le matin, alors le marché a commencé tard vers 12h.

Ce que les photos ne montrent pas, c'est que les jours de pluies, nous avons tous 10cm de boue sous les chaussures.

D'ailleurs nous continuons à mettre des tongs, les gens ont peu de chaussures fermées, souvent par faute de moyen. Et puis; quel est le problème d'avoir les pieds, il suffit de les laver en arrivant et puis ils sèchent vite. De même quand ils voient des gens courir sous la pluie, ils rient. Il faut dire que même en saison des pluies la température ne descend pas en-dessous de 20°C et ce la nuit.







dimanche 15 juillet 2012

La saison des pluies bat son plein

Pour commencer ce nouvel article, voici en image le mil, qui colore de vert toute la brousse de Tokombéré.
Juste après la semence




Autour de mon boukarou des fleurs insoupçonnées pointes le bout de leur nez



 Dans la plaine de Tok:




 Des vues de la colline Baba Simon:



 Des images que l'on peut voir en brousse:



Une pluie ici est très souvent accompagnées d'un fort orage. Il ne pleut pas tout les jours, environ un jour sur deux ou trois, et chaque pluie correspond à une averse chez nous. Nous les attendons avec impatience, car entre elles, il fait une chaleur humide peu agréable et pour les gens de la région, la pluie signifie la pousse du mil et donc une bonne récolte.

Le mayo (le lit de rivière la plus part du temps à sec) est rempli pendant une journée et la boue jonche les rues et les pistes.

Chaque trimestre est un nouveau climat, avec des différences de températures important entre chaque.

Souvenez-vous il y a 9 mois

             Souvenez-vous il y a 9 mois, alors que je venais à peine d'arriver, j'étais partir me promener en montagne. Nous étions à la fin de la saison des pluies et si vous regardez les photos les herbes étaient très hautes. Nous sommes actuellement au début de cette même saison, les herbes commencent seulement à apparaitre. 

Il y a de cela trois semaines, je suis retournée à Gerefawa sur la montagne Zoulgo, où j'ai passé une nuit avec mes amis.

Cet article sera surtout illustré, voici les photos:

Au départ de Tokombéré, en attendant les motos pour nous amener au piedmont

Au pied de la montagne






Le place du marché de Gerefawa


Jamais sans mon causette

le soir
Le matin


L'ascension



Le petit-déjeuner sous les arbres

Sur le plateau Zoulgo

Sur le chemin du retour

Le repos à la fin du week-end