Comme vous le savez tous, le 19 Février dernier un famille de français a été enlevée dans la région de l'extrême-nord du Cameroun, depuis cette date, la DCC (l'organisme avec lequel je suis partie au Cameroun), a demandé à tous les volontaires de quitter la région. En effet suite à cette enlèvement, le ministère des affaires étrangères français a classé la région de l'extrême-nord en zone rouge.
C'est-à-dire qu'il est formellement déconseillé aux français de circuler dans cette zone et que si notre travail n'est pas indispensable nous devons quitter cette région. Ainsi depuis le 19 Février je suis déplacée plus au sud. Ce mois qui vient de passer j'ai séjourné à Garoua et à Ngaoundéré, où les autres volontaires de l'extrême-nord étaient déplacés.
Au cours de ce mois, j'ai passé beaucoup de temps à attendre des nouvelles de la DCC.
Pendant ce temps, j'étais chez mes beaux parents à Garoua, ce qui m'a permis de faire plus ample connaissance avec eux et de mieux connaitre cette ville. J'ai un regret c'est de ne pas avoir eu mon maillot de bain pour profiter des piscine de la ville, car dans cette grande chaleur, un peu de baignade aurait été la bienvenue (40°C).
A Ngaoundéré, nous étions avec les volontaires qui vivent là-bas, nous en avons profité pour faire du tourisme; Chutes de Tello, Ranch de Ngouandaba, soirées à Ngaoundéré. C'était un peu comme des vacances forcées, même si l'ambiance était moins à la fête.
Séance de pêche au ranch de Ngaoundaba:
Cours de moto:
Orphelinat St Anges Gardien:
Les chutes de Tello:
Défilé du 8 mars à Ngaoundéré: une marée de rose et de bleu
Pour
finir au bout d'un moins d'attente, la DCC nous a annoncé que nous ne
pouvions pas revenir dans nos missions, ils nous ont seulement donné
l'autorisation de retourner chercher nos affaires.
Mon avenir proche, pour le moment incertain, devrait être au Cameroun pour les 6 prochains mois, la question reste où au Cameroun?